Luminais

La fuite du Roi Gradlon, 1884

Musée des Beaux-Arts de Quimper

Douarnenez

Entourée de plages de sable fin et de falaises, chapeautée par le Menez-hom au dos érodé, la baie de Douarnenez telle que la décrivait Cambry, en 1794, dans son voyage dans le Finistère, était l’ »une des plus belles nappes d’eau de l’Europe ».

Les activités du pays sont résolument tournés vers la mer. La fusion, en 1945, des communes de Douarnenez, Ploaré, Pouldavid et Tréboul a fait de la ville un des plus importants centres de pêche et de conserveries du littoral breton.

La sardine « poisson sans tête qui vit dans l’huile », a fait la richesse de Douarnenez.

A Tréboul, un port de plaisance et un club nautique attirent de nombreux vacanciers. La ville a su perpétuer la tradition des grandes fêtes, notamment celle du carnaval des Gras pendant lequel le Denn Paolig (« Monsieur Carnaval ») est brûlé avant d’être jeté dans la mer, au Rosmeur.

Sur la plage des Sables Blancs, un centre de thalassothérapie est bien abrité des vents d’ouest.

Tradition de la ville d’Ys :

C’est dans la baie de Douarnenez que la légende place la cité engloutie du Roi Gradlon. Sa fille Dahut, fut séduite par un étranger, qui lui demanda en gage d’amour la clé des digues protégeant la cité insulaire. L’homme qui était le Diable ouvrit les portes de la ville, qui fut engloutie.Fuyant devant les vagues et portant en croupe Dahut, le Roi ne du son salut qu’à l’abbé de Landévennec, St Guénolé qui lui ordonna de précipiter sa fille dans les flots au lieu dit de Pouldavid.

Il y aurait peut être une autre explication géologique, un séisme.En effet, un raz de marée découvrit en 1923, sur la plage de Trez-Malouen toute une forêt et des constructions qui pourraient être des ruines romaines…

L'île Tristan

« Douarnenez » est la forme francisée (XVI ème siècle) de « Douar-an-Enez » (la terre de l’île), allusion à l’île Tristan qui abrite l’estuaire du port Rhu. Le nom de damoiseau cher au cœur d’Iseult n’apparut qu’en 1368. L’île Tristan doit moins sa renommée aux troubadours pâmés d’amour qu’aux inoubliables crimes commis par La Fontenelle et ses soudards. Ce brigand fit de l’île un camp retranché, d’où il engageait des raids de pillage à travers la Cornouaille. Aujourd’hui ce site classé appartient à la famille du poète Jean Richepin.

Visite commentée de l’office de tourisme de Douarnenez

Les Plomarc’h, ancien village de pêcheurs

C’est l’un des plus important sites historiques de la région, avec ses vestiges gallo-romains de la pêcherie du Gored et de l’établissement de salaison.

Plusieurs maisons de pêcheurs ont été reconvertis en sympathiques gîtes d’étape. On y arrive de trois manières :  par le port du Rosmeur, par le centre ville ou encore par la plage du Ris. Une fois au village le visiteur suit un circuit touristique qui permet de voir les hêtraies, les lavoirs, les maisons… Deux chemins de grande randonnée sont accessibles de la plage du Ris en suivant un sentier côtier au départ des Plomarc’h.

Les Plomarc'h, ouvert 24 heures sur 24,7 jours sur 7 gratuitement.

Liens utiles :

http://www.mairie-douarnenez.fr/

http://www.port-musee.org/

http://www.douarnenez-tourisme.com/

Le chemin de la sardine

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